jean-pierre bertozzi

où es-tu ?

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évaluer la distance d'un diaporama à des gestes de réconfort. la bouche tremble, les yeux se plissent, parfois ils se gardent de parler. il y a tant de moments où ils réagissent lorsque le bras allongé ne rencontre qu'un pli de tissu froid. lorsque le regard ne croise trop l'absence. même, lorsque le sourire s'évapore en souvenir. la fouille est vaine mais infinie. l'être aimé nous ouvre les journées, nous éclaire d'un rayon de non-sens, voltige par sa grâce, son aura intacte, ses mystérieuses intrigues, son vocabulaire choisi. il nous aiguille d'un pourquoi, d'un comment, d'un où.

 

l'absence si présente. Elle pointe au coeur qui transmet. au hasard. sans prévenir. toujours là.

 

la présence, on la brûle, on la range, on la classe, on l'empaquette, on la lit, on la trie, on la découvre aussi, on l'enferme, on l'oublie. mais on la retient aussi omme si on ne savait jamais. comme si on la prolongeait. comme si on l'attendait.