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processus à quatre mains

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partir de deux pratiques identiques de l'abstraction mais de deux univers différents relève du défi où se rejoignent un désir de création homogène et un champ de possibles sans réelles limites.

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les premières oeuvres ne furent pas à proprement discutées. elles se créaient avec l'intervention de l'un sur des travaux préalables de l'autre. comme une sorte de rééquilibrage de composition. comme pour insuffler une nouvelle et autre dynamique dans le propos. il fallait d'abord comprendre la peinture exposée, s'immerger en elle en soulignant ses qualités, en prolongeant son histoire d'une suite logique ou illogique. une évidence était née : travailler ensemble. se confronter et s'adopter picturalement.

 

s'élancer d'un principe d'enrichissement de deux états d'âme distincts vers un troisième passe par la volonté de se surprendre dans les dédoublements de gestes, de palettes, de contradictions, de complémentarités, d'accidents qu'apportent l'autre.

des premiers exercices, comparés comme un jeu, naquit la toile blanche à faire vivre en même temps, les interventions de l'un succédant à celle de l'autre, entrecoupées de décisions réfléchies, de regards enrichis d'idées nouvelles et inattendues. l'association se développe sous d'autres formes : photographies, dessins, installations, fresques murales viennent s'ajouter aux premiers travaux de peinture.

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explorer, s'interroger, s'opposer, s'adapter sont des arguments d'avancée vers un travail commun riche de découvertes d'une identification plastique propre et d'ambition binomique.

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